Je suis dans une période d'alternance, de questionnement, de retours en arrière, et de vide, aussi.
Étrangement c'est dans ces périodes d'incertitude et de résignation que mes rêves sont les plus clairs et les plus proches de la réalité. Peut-être pour compenser un quotidien flou et insatisfaisant. Après tout, les rêves sont les miroirs de l'âme.
En tout cas celui de cette nuit mettait en scène un sentiment d'abandon que j'avais jusque là occulté. Cette personne si importante à mes yeux décidait unilatéralement de couper tous les ponts, parce que c'était mieux, et j'étais totalement impuissante, et je me sentais tellement seule, laissée sur le côté de la route, oubliée. Insupportable.
Heureusement, ce mauvais rêve n'a pas duré trop longtemps. Mais en me réveillant, cette peur était encore là, étrangement vive. Je suppose que j'ai peur de le perdre, même si pour le moment, je ne vois pas de raison à cela.
Et puis le fait que ça se soit pas si mal passé l'autre jour avec l'Autre m'a fait un certain effet. J'étais un peu tendue à l'idée d'être seule avec lui un bon moment, mais comme on sait tous les deux qu'on ne peut y échapper, qu'il va bien falloir enterrer la hache de guerre et reprendre des relations diplomatiques, on a été exemplaires. Même le lendemain, quand on a encore été seuls de façon imprévue, ça a été. Je me dis qu'il doit se dire que c'est bon, et je me demande si je dois vraiment passer l'éponge. D'autant que comme il revient à Lyon, je vais le revoir, souvent, il vaudrait mieux donc que l'on redevienne amis. Le week-end prochain sera le test, je pense.
Quoiqu'il en soit je tourne trop en rond atour des même personne. Si Monsieur Mou revient, la boucle sera bouclée.
Et j'en ai pas envie.
J'ai terriblement besoin de rencontrer de nouvelles personnes, parce que, comme je le disais à une amie, là, on a épuisé le stock...
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