mercredi 18 août 2010

Untilted #2

J'exorcise mes démons.


Un regard extérieur vaut toutes les introspections du monde.


Je me détache de ce qui me tourmente, et j'espère qu'Il ne me reviendra pas en tête tel un boomerang. C'est ce qui c'est toujours passé, mais cet avis autre que le mien m'encourage, me fait relativiser, et Le fait tomber du podium sur lequel je l'avais hissé depuis trop longtemps.


Mais le vide est toujours là.

Et je ne sais toujours pas le combattre. Alors je m'observe et je reste sceptique. Pour l'instant un Autre plane mais il me convient encore moins, je dois donc l'oublier lui aussi. Sauf qu'il est plus présent.

Fatalité.

Je m'accomode de sa présence, de ses changements d'avis, aléas, sautes d'humeurs, en attendant mieux, en attendant qu'il me dise ce qu'il veux, vraiment.


Et je lis "Bonjour Tristesse".



Röyksopp - Sparks

lundi 9 août 2010

Métronome

Trop de choses se passent pendant les vacances, si bien que quand on s'aperçoit que ce sont les vacances et qu'il faut en profiter pour se poser, il est déjà temps de reprendre le boulot.
Bon j'exagère.
Mais à mon goût, je n'ai pas assez lézardé lascivement au bord de ma piscine à prendre le soleil, ou sur la plage, ou à la terrasse d'un café. Mais j'ai eu le temps de m'ennuyer, ce qui n'est pas tout à fait la même chose.

Quoiqu'il en soit, ces dernières semaines, j'enchaîne.
Après une soirée plus qu'attendue et plus que bien, même si je ne m'en souviens pas assez distinctement à mon goût, j'ai tout de suite dû commencer mon job d'été au Conseil Régional, et depuis je vis chez une amie, ce qui fait que j'ai pas trop eu l'occaz' de me poser tranquillement pour penser avec tout le confort nécessaire.
C'est important d'avoir tout ce dont on a besoin pour penser, se poser et prendre du recul sur ce qui arrive, se visualiser, comprendre ses erreurs... Il faut la bonne ambiance, la bonne musique, le temps -ni trop ni pas assez-, être seul et ne rien devoir à personne et donc être tranquille, pour n'avoir que soi-même en tête. Et éventuellement les interactions qu'on a eu avec les personnes qui nous entourent.

Le problème de vivre chez quelqu'un, c'est qu'on a pas tout ces éléments.

L'avantage de vivre chez une amie, c'est qu'on en a pas forcément besoin.
Parce qu'avec elle je pense tous les soirs, on disserte sur nos journées, la vie, nos frustrations, nos envies, ce qui s'est passé-pourquoi-comment-mais tu crois que ça veut dire quoi, les autres, et nous. Et les autres.
Mais le mettre en mots reste différent.
J'avais envie d'écrire ici depuis quelques temps mais je ne trouvais pas l'intervalle de temps adéquat, et malgré mon manque d'occupation au boulot, je n'ose pas y faire quelque chose d'aussi personnel.

De fait j'oublie. De fait j'accumule. De fait je résume.
Mais peu importe au final, puisque la réflexion a été menée, même si elle n'a pas forcément été posée sous la forme de mots.

Peu à peu je me défais d'une éprise pour tomber dans une autre, avant de m'en détacher pour retomber dans la première. Je fais le métronome. Le rythme actuel est assez rapide, et je n'aime pas ça. J'en oublie un Lundi et le retrouve Jeudi. A la faveur de quelques remarques, quelques pensées, quelques rêves... de rien, en fait. Mais quand on a rien on se contente de peu.

Je fais de la luge sur deux pentes parallèles en même temps, sauf qu'il y en a une plus inclinée que l'autre. Une plus dangereuse, mais plus excitante aussi, où l'adrénaline est immédiate. L'autre n'est pas moins intéressante puisqu'elle tournoie et zigzag, elle réserve des surprises. Je ne sais pas encore laquelle choisir, du coup j'alterne.
Mais je viens bien finir par atteindre le sol un jour...


The Bamboos - You ain't no good